24.01.2011

A propos de Monseigneur Vladimir GHIKA (13)

Michel PRAT, oblat bénédictin

Monseigneur Vladimir Ghika, dans son livre “Pensées pour la suite des jours” - page 133 Ed. Beauchesne - a écrit: “Ceux qui jugent Dieu pour le condamner ne le condamnent pas toujours à la peine capitale, mais à la prison cellulaire, aux travaux forcés, et surtout à l’exil.”

Le livre des psaumes est le livre des louanges. Lorsqu’on le parcourt rapidement, on n’y trouve pas de condamnation de Dieu. Par contre dans le livre de Job, le Satan en parlant à Dieu prévoit une condamnation.
Jb 1,11: “Mais étends la main et touche à tout ce qu’il possède; je gage qu’il te maudira en face!”
Jb 2,5: “Mais étends la main, touche à ses os et à sa chair, et je gage qu’il te maudira en face!”
En Jb 2,9, la femme de Job invite son mari à se séparer de Dieu: “Alors sa femme lui dit: Pourquoi persévérer dans ton intégrité? Maudis donc Dieu et meurs!”
En Jb 21,14-15, les méchants condamnent Dieu à l’exil: “Eux, pourtant disent à Dieu: écarte-toi de nous, connaître tes voies ne nous plaît pas! qu’est-ce que Shaddaï pour que nous le servions, quel profit pour nous à l’invoquer?”
Les grands prêtres et les anciens du peuple ont décidé de tuer Jésus qui affirme être le Fils de Dieu. (Mt 26,3-4; Mc 14,1-2; Lc 22,1-2)

Pendant les vingt siècles qui ont suivi la mort et la résurrection du Christ, les martyrs de la foi ont payé de leur vie l’annonce et le témoignage de la Bonne Nouvelle depuis saint Étienne (Ac 7,55-60) jusqu’à ceux du XXème siècle. C’est Dieu que l’on a condamné et voulu tuer à travers eux. Auparavant ils auront connu parfois la prison ou l’exil. C’est encore à la prison ou à l’exil que Dieu est condamné si l’union européenne a refusé ou refuse de reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe dans sa constitution. C’est Dieu, qui a parlé en premier aux juifs, que certains ont voulu condamner à la prison et à la peine capitale en adoptant “la solution finale” mise en place pendant la guerre de 1939-1945. C’est Dieu que l’on condamne encore par le développement de la culture de mort (I.V.G., euthanasie, eugénisme,...) en ne respectant pas le sixième commandement du décalogue ‘Tu ne tueras pas.” (Ex 20,13)

Le régime de gouvernement mis en place en Roumanie au lendemain de la seconde guerre mondiale a jugé Dieu en condamnant ceux qui croient en Dieu et le proclament à la prison cellulaire (Monseigneur Ghika et de nombreux autres ecclésiastiques) ou à l’exil. (le Roi Michel 1er et le frère de Mgr Ghika en particulier)

A SUIVRE

13.01.2011

A Dieu, chère Geneviève


Le 3 janvier 2011 nous a quittés Geneviève d’Hoop, née de Briey, petite-fille de Déméter Ghika, frère de Monseigneur Vladimir Ghika. J’ai eu la chance de la connaître personnellement à l’occasion des rencontres organisées en mémoire de Monseigneur Vladimir Ghika à Villejuif en 2008 et 2009 et à Auberive en 2009.
Ce qui m’a impressionné à chaque fois a été son sourire qui montrait une grande délicatesse, et une grande noblesse d’âme. Geneviève a connu personnellement Monseigneur Vladimir Ghika durant son enfance puis à travers les récits de ses parents et grands parents. Avec son mari Michel d’Hoop, ses frères Daniel et Thierry de Briey et son épouse Anne, elle était très attachée à la cause de la béatification de Monseigneur Vladimir Ghika.

En présence de l’ambassadeur de Roumanie en Belgique, M. Ovidiu Dranga, le 8 janvier eut lieu la messe d’enterrement, à Bruxelles, à l’église Saint Lambert de Woluwé.
La sainte liturgie a été présidée par le père Guy Dermond et concélébrée par trois prêtres parmi lesquels père Filip Cheresi, représentant l’Archevêque de Bucarest, Mgr Ioan Robu, à cette occasion.
Ses nombreux amis et connaissances – certains ont parcouru des centaines de kilomètres – ont tenu à se trouver auprès de la famille dans ces moments douloureux et à rendre un dernier hommage à Geneviève.
« Un ange nous a quittés » a dit son frère Daniel. Un ange qui a affronté la vie avec beaucoup de courage. Voici ce qu’a écrit Geneviève dans une de ses lettres datant de 1987 :

Gardons dans notre cœur des sentiments nobles, généreux, indulgents vis-à-vis des autres. Les titres de noblesse ne sont rien – la noblesse du cœur est tout. Ne tombons pas dans les pièges parfois tentants du chantage, des menaces, de la vengeance, du mensonge...
Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons,(…) donnons le meilleur de nous-mêmes, assumons la responsabilité de nos actes (…) et efforçons-nous d'être à la hauteur de nos responsabilités d'hommes, de femmes, de chrétiens, d'enfants, de parents, d'amis, de citoyens du monde dans lequel nous avons un rôle positif à jouer.
Laissons-nous interpeller par l'aspiration vers ce bien-là, celui qui nous permet d'ÊTRE PLUS, DE VIVRE MIEUX, en étant en harmonie avec soi-même et avec autrui.
C'est « être plus » qui rend heureux, ce n'est pas « avoir plus ». « Être plus », c'est s'accomplir en tant qu'être humains, toujours en devenir ; ce chantier-là n'est jamais terminé – mais il donne un sentiment de plus grande richesse que « l'avoir plus ».
En conclusion de ces propos philosophiques, je dirais que rien n'est facile mais les réalités, les problèmes les plus complexes deviennent simples, les nœuds d'angoisse se dénouent quand on ose la confiance.
Que la confiance soit plus forte que nos peurs et découragements.

Epouse, mère et grand-mère hors du commun, engagée dans des associations humanitaires en Afrique, elle recevait quiconque passait le seuil de sa maison avec le sourire et l’accueillait comme un membre de sa famille. Nombreux sont ceux qui ont connu sa délicatesse et sa générosité, son intelligence et sa discrétion, sa disponibilité et son hospitalité, vertus dont elle a donné des preuves tout au long de sa vie.
Le témoignage de sa belle-sœur, Astrid Sadeleer, fut très touchant. Elle, qui durant les neuf derniers mois se rendait tous les jours à l’hôpital, afin de lui apporter de la douceur et de soulager ses peines, reçut en retour bien plus de Geneviève, qui avait toujours un bon mot, une bonne pensée, une prière pour ceux qui l’entouraient, et d’autant plus pour ceux qui souffraient.
La vie de Geneviève restera pour nous tous un exemple à suivre.
Paix à son âme.
Son corps repose dans le caveau de la famille de Briey, au cimetière de Bruges.

Maria Sander

07.01.2011

Un an care incepe cu o veste trista, plecarea lui Genevieve d'Hoop dintre noi, chiar de ziua sfintei Genevieve.

de Anca Berlogea

Este cred ultima ruda apropiata a Monseniorului, nepoata lui de frate, nepoata directa a lui Dimitrie Ghika, nepoata care l-a cunoscut personal cand era mica. Atunci cand am intalnit-o povetea cu emotie de unchiul ei, Vladimir Ghika pe care si-l amintea celebrand sfanta Liturghie la vila de vacanta a familiei Elisabetei Ghika, la Sinaia. S-a bucurat apoi descoperind la expozitia de la Villejuif o fotografie cu Monseniorul, tinand in brate un bebelus - dandu-si seama ca ea era aceea, iar fotografia fusese facuta in Congo-ul belgian, acolo unde tatal ei, Pierre de Briey era in post, ca guvernator.

Mi-e prea greu sa spun multe cuvinte acum despre ea - doar ca era o mare doamna si avea un mare suflet. N-a fost greu sa ma simt repede "adoptata" in familie, datorita bunatatii si generozitatii cu care ea a intampinat mereu pe cei care ii bateau la usa - fie din Romania, tara de care era legata prin familie, fie din Africa, lume de care era legata sufleteste si unde si-a petrecut primii ani ai copilariei. Cand am cunoscut-o, nimic nu m-a lasat sa banuiesc cat era de bolnava. Niciodata nu a vrut ca cei din jurul ei sa simta cat de mult avea de indurat datorita unui cancer cu care s-a luptat ani de zile. Usa ei si a sotului ei, Michel d'Hoop, era mereu deschisa. Primea oaspeti si organiza mese chiar in perioade in care facea tratament de chimio-terapie. Era gata sa calatoreasca si sa mearga oriunde simtea ca este nevoie de ea sau unde poate aduce o cat de mica marturie despre unchiul ei, Vladimir Ghika.

Scrisorile trimise de Monseniorul Ghika în perioada 1948-1952 si adresate fratelui sau, Dimitire, exilat in Elvetia, le-am gasit impreuna cu Genevieve la ea in casa, printre hartiile si documentele (cativa saci) ramase de la mama ei. Mai ales din cauza bolii, Genevieve nu s-a simtit niciodata in stare sa ordoneze acea imensa arhiva, pe care a mostenit-o in totala dezordine. Dar a avut curajul sa ma lase sa caut prin saci, nesperand vreodata ca voi gasi acea pretioasa corespondenta. Mi-aduc aminte cum stateam amandoua la masa, in sufrageria ei, rascolind si citind fiecare colt de hartie. La un moment dat, intr-o caseta, am gasit un plic. Pe el era notat cu grija: scrisori Vladimir, 1948-1950. Calm, Genevieve a spus: Nu spera sa gasesti in plic ceea ce scrie pe el. Am ezitat o clipa sa-l deschid... Am terminat de asezat in ordine cateva documente semnate de Dimitrie, apoi am indraznit sa deschid plicul. Inauntru, era ceea ce scria pe el. Iar curand, am gasit si un al doilea lot, cu ultimele scrisori ale Monseniorului. Imposibilul s-a intamplat, ca un miracol... Si, din clipa aceea, a inceput o minunata aventura, a publicarii scrisorilor, a finalizarii unui film documentar, a montarii unui spectacol... La realizarea intregului proiect, Genevieve mi-a fost, mie si echipei mele, mereu alaturi. A venit la Paris, la Bucuresti, a organizat realmente, impreuna cu Michel d'Hoop, prezentarea spectacolului Femeia adultera la Bruxelles, la biserica Saint Lambert - acolo unde sambata, 8 ianuarie, se va celebra Liturghia funeraliilor ei. Ne-a primit, pe mine si pe actori, in casa ei, invitandu-ne la o masa cu sarmale.

Nu sunt cuvinte sa-i spunem multumesc. Plecarea ei ne doare, dar nu putem decat sa fim convinsi ca acum ne e si mai aproape, alaturi fiind de Monsenior si de sfanta ei patroana, Genevieve.

Un link cu interviul ei, dat dupa gasirea scrisorilor:
http://www.ghika.eu/ghika_ro.html

A murit nepoata Monseniorului Vladimir Ghika, Genevieve d'Hoop, contesa de Briey

de M. Nasta, Bruxelles, la 6 ianuarie 2011

După o lungă suferință, în ziua de 3 ianuarie 2011 s-a stins din viață la Bruxelles doamna Geneviève DE BRIEY, soția domnului Michel d'HOOP (realizator audio-vizual), născută in București la 7 ianuarie 1936. Prin mama dânsei, Ioana Emanuela Ghika de Briey, era descendentă directă din familia ilustră care a dat numeroși domnitori Țărilor Române.

Bunicul matern - Dimitrie (Démètre) Ghika - s-a distins în diplomație, în calitate de membru al delegației care a negociat Pacea de la Paris (alături de Titulescu, I. Cantacuzino și alte personalități ale vremii), iar apoi, rând pe rând, a fost Ministru de Externe și ambasador în diferite capitale europeene, unul din ctitorii edificiului în care se află actualmente reședința Ambasadei României de la Bruxelles.

Fratele lui Dimitrie, Monseniorul Vladimir Ghika - martir al credinței, în perioada dictaturii comuniste - a fost un unchi de predilecție al doamnei Geneviève de Briey și grație dânsei s-a putut păstra o arhivă de neprețuit, cu documente referitoare la ultimii ani din viața luminosului prelat. Geneviève a participat de altfel cu multă însuflețire la mai toate manifestările prilejuite de publicarea și cunoașterea mărturiilor de tot felul, privind viața și captivitatea Monseniorului : filme, colocvii, scenarizări, acțiuni pregătitoare în vederea unei beatificări.

În cercul familiei - la fel ca pentru numeroși prieteni din Belgia, Franța și România -, prezența doamnei Geneviève a fost sinonimă cu blandețea, cu bucuria și cu dăruirea spontană. Deosebit de cultă, generoasă cu modestie și de un farmec inefabil, a crescut efectiv patru copii : o fiică, Marina (specializată într-un domeniu juridic de răspundere stresantă) și trei fii (unul din ei, regizorul de avangardă Jean Michel d'Hoop), descendenți de pe urma cărora s-au născut șapte nepoți, venind pe rând să-i înveselească existența.

Dar mai ales se cuvine s-amintim, în aceeași ordine de idei, că Geneviève d'Hoop (alături de soțul ei) și-a deschis inima - deopotrivă cu casa primitoare - pentru numeroase acțiuni de binefacere și mai ales de promovare a culturii românești, după evenimentele din 1989. Artiști, scriitori, oameni de știință, ansambluri corale, tineri și tinere din România, veniți pentru studii sau specializări -- la fel ca multe persoane « cu probleme » din toate straturile societății -- au găsit în această casă o ambianță de neuitat, un sprijin moral și material, acordat cu o franciscană generozitate.

Acum, afland cum s-a petrecut dintre noi această ființă minunată, descendenta de predilecție a Monseniorului -- adevărată 'făclie de veghe' pentru cinstirea memoriei sale și a multor ființe care au indurat vitregia vremurilor noastre --, scrisul așterne cu mare tristețe randurile ('ore singultibus pleno': "cu lacrimi ce-ți umple glasul"), dar spre mangaierea celor care-i pomenesc numele și făptura, știm desigur că se înalță sufletul ei - «din lumea noastră cu dor» -, pentru a dobândi pacea «mai presus de fire», acolo unde «nu mai este nici întristare, nici suspin».

Interviu cu Pierre Hayet

Mgr Ghika au Collège des Bernardins

Memorialul Muzeu Mons. Vladimir Ghika

ABMVG Paris - 17.11.2012

Radio Maria Italia parla di Vladimir Ghika

Monseniorul sub nameti, 02/2012

PARIS, AMBVG, 26 XI 2011

Comemorarea inceputului calvarului Monseniorului cu o expozitie la Catedrala Sf. Iosif din Bucuresti

Arhiepiscopul Ioan Robu a celebrat 67 de ani de viața în "compania" Monseniorului

6 noiembrie 2011, Arhiepiscopul Ioan Robu despre Monseniorul

Conferinta domnului Andrei Brezianu la Montreal

Foto Montreal 3/09/2011

Comemorare mons. Vladimir Ghika

Lansare carte MONSENIORUL

Cuvântul domnului academician Eugen Simion

Cuvântul domnului profesor Neagu Djuvara

Cuvântul doamnei conferenţiar Monica Broşteanu

Cuvântul domnului cercetător Emanuel Cosmovici

Cuvântul doamnei profesor Francisca Băltăceanu

Cuvântul doamnei cercetător Lucia Teodor

Cuvântul ÎPS Ioan Robu, Arhiepiscop-Mitropolit de Bucureşti