Témoin du Christ et Martyr du Communisme Athée

Par sa charité infatigable, inspirée par la conviction de la présence de Notre Seigneur en chaque être, il rapprochait des hommes et des femmes venus d'horizon divers, d'origine et de cultures différentes (venues de l'Orient orthodoxe comme de l'Occident catholique ou protestant), il se voulait un lien là où l'histoire avait divisé.
La première guerre mondiale et ses suites lui donnent l'occasion de donner la mesure de son dévouement et de sa compassion lorsque au côté de la soeur Pucci il tente d'apporter secours aux blessés, aux malades et bientôt aux lépreux.
Il a aussi été un témoin du Christ et de son Eglise, persécutée dans l'Europe de l'Est après la seconde guerre mondiale qui y a vu le triomphe d'un communisme violemment antireligieux imposé par l'URSS.
Il a enfin été parmi les nombreux martyrs de ce régime en Roumanie, témoignant jusqu'à la fin de la liberté du disciple du Christ et de la charité qui nous vient de Lui. Il partageait avec d'autres le peu de nourriture qu'il avait pour survivre et réconfortait ses compagnons d'infortune. Il supporta enfin stoïquement les tortures et humiliations qu'on lui fit subir. Il est mort le 17 mai 1954, après moins de deux ans de prison.
La journée du dimanche 5 juin 2011 en l'église royale Sainte-Marie (Place de la Reine, 1030 Bruxelles), sera l'occasion de vous présenter ce prélat venu de l'orthodoxie vers le catholicisme, le contexte de son action, et en particulier de son action après la guerre sous le régime communiste imposé par Staline, ainsi que le martyre des évêques et de l'Eglise gréco-catholique. Une conférence sera consacrée à ce sujet : rappelons que cette Eglise gréco-catholique, si chère au cœur de Mgr Vladimir Ghika, a été tout simplement interdite par le régime.
Daniel de BRIEY

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