27.07.2014

A propos du Bienheureux Vladimir GHIKA (47)

Michel PRAT, oblat bénédictin

Monseigneur Vladimir Ghika, dans son livre “Pensées pour la suite des jours” - page 27 Ed. Beauchesne - a écrit:
“C’est surtout quand tu te sens anéanti par une lourde peine qu’il est bon d’aller consoler les peines d’autrui. Se donner à de pareilles heures, quand on n’est plus rien, quand en soi l’on n’a plus rien, c’est vraiment donner un peu de Dieu... et Le trouver.”

Le bienheureux Vladimir a vécu ce qu’il dit dans ces deux phrases. Il serait intéressant de savoir quand cette pensée a été écrite, avant ou après son arrestation en 1952. En prison, Monseigneur n’avait probablement pas de quoi écrire. Et donc cet écrit daterait d’avant 1952. Dans le fort de Jilava, le bienheureux devait se sentir anéanti et les témoignages qui nous sont parvenus depuis sa mort nous disent qu’il consolait et réconfortait les autres détenus. Il se donnait aux autres, à ses codétenus, dans son état de prêtre de Jésus Christ, il donnait donc un peu de Dieu et il L’a trouvé puisque ceux qui ont partagé les deux dernières années de sa vie confiaient que c’était un saint homme.

Pour nous aussi, lorsque nous sommes anéantis par une lourde peine - sentimentale, familiale, de santé ou professionnelle-, il est bon de regarder autour de soi pour constater qu’il y a pire que nous et d’aller consoler ou réconforter ces gens-là par des paroles ou par des actes.
C’est ce qu’a fait le capitaine dans “Les récits d’un pèlerin russe”( Éditions de la Baconnière- Collection Points pages 48 à 52): il était sous l’emprise de l’alcool, anéanti par cette dépendance. Sur les conseils d’un moine qu’il rencontre, il se met à lire un chapitre de l’Evangile par jour. Et alors il voit qu’il y a plus malheureux que lui. Il se marie, aide les pauvres et reçoit les pèlerins.

L’Apôtre Paul aussi a été éprouvé, voire anéanti, par de lourses peines (2Co6, 4-5): “Nous nous recommandons en tout... par une grande constance dans les tribulations, dans les détresses, dans les angoisses, sous les coups, dans les prisons, dans les désordres, dans les fatigues, dans les veilles, dans les jeûnes.” ou encore 2Co11, 23b-27: “Souvent j’ai été à la mort. Cinq fois j’ai reçu des juifs les trente neuf coups de fouet; trois fois j’ai été battu de verges; une fois lapidé; trois fois j’ai fait naufrage. Il m’est arrivé de passer un jour et une nuit dans l’abîme!...” Toutes ces épreuves ne l’ont pas empêché d’exhorter, de fortifier, de réconforter, de consoler les communautés en Grèce ou en Asie Mineure. (Ep3, 16)”Qu’il daigne, selon la richesse de sa gloire, vous armer de puissance par son Esprit pour que se fortifie en vous l’homme intérieur.” On se reportera aussi à 2Co1, 3-5.
Dans ces occasions, Saint Paul donnait un peu de Dieu et il L’a trouvé.

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25.07.2014

Avvenire, 25 luglio 2014, p. 13, recensione di un libro su Vladimir Ghika



LORENZO FAZZINI


(traducerea in limba română pe www.arcb.ro)

GHIKA 
Romania martire 

Biografie: Il nobile ortodosso che si fece cattolico e non abbandonò il suo popolo sotto il comunismo

Spesso la storia, anche recente, della Chiesa svela dei personaggi le cui opere e parole si stagliano come e­sempi di eccelsa te­stimonianza. Appar­tiene a questa categoria Vladimir Ghika, il cui nome ai più non dirà granché. E che però in Romania e nell’ambiente cristiano francese è stato un personaggio degno di me­moria per le sue iniziative concre­te ed intellettuali, così come per l’intreccio di relazioni di cui è sta­to protagonista.
Chi era Vladimir Ghika, la cui pa­rabola di vita si è svolta tra il 1873 e il 1954? Era il figlio dell’ex mini­stro degli Esteri di Romania, Ioan Ghika, e membro di una delle fa­miglie più prestigiose di quel Pae­se: nipote dell’ultimo sovrano di Moldavia, Gregorio Ghika (1849-1856), sua madre era discendente di Enrico IV di Francia. Nato orto­dosso a Costantinopoli, dove il pa­dre si trovava per lavoro, Vladimir studia diritto a Tolosa, politica a Parigi, filosofia a Roma. E nella Città eterna fa il suo ingresso (1902) nella Chiesa cattolica. Alla do­manda sul perché di tale scelta, V­ladimir rispondeva: «Per essere un ortodosso migliore».


Ben presto subisce il fascino di san Vincenzo de’ Paoli, fondatore del­le Figlie della carità: sarà lui a far ar­rivare queste suore in Romania. Durante la prima guerra mondia­le risiede a Roma. Qui dà prova di qualità caritative eccezionali, so­stenendo vittime, feriti, tuberco­lotici, poveri… Nel 1923 si fa pre­ponderante in lui la vocazione al sacerdozio: diventa prete a Parigi e riceve il permesso di celebrare se­condo i due riti, quello latino e quello orientale.



A propos du Bienheureux Vladimir GHIKA (46)


Michel PRAT, oblat bénédictin

Monseigneur Vladimir Ghika, dans son livre “Pensées pour la suite des jours” - page 26 Ed. Beauchesne - a écrit:
“Une seule chose est nécessaire. Si tu l’as, rien ne te manquera, quand tout viendrait à te manquer. Si tu ne l’as point, quand tu aurais toute chose, rien ne te suffira.”

En Mc10, 21, Jésus dit à l’homme riche: “Une seule chose te manque: va, ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel, puis, viens, suis-moi.” On peut identifier la pensée du Bx Ghika à cette citation de l’Evangile de Marc. Donc le bienheureux Ghika pense que, pour lui, la seule chose qui vaille, c’est de tout quitter pour suivre Jésus Christ; c’est la seule chose qui comble vraiment l’être humain. Pour lui, tant que nous n’aurons pas fait ce pas décisif, il nous manque quelque chose. Quand on a obtenu cette chose, le reste nous paraît bien secondaire, non indispensable.
C’est ce que dit Saint Paul aux Corinthiens en 2Co1, 3ss: “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation qui nous console dans toutes nos tribulations,... par le Christ, abonde aussi notre consolation.” Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, pourvoit à toutes nos détresses, à tous nos manques. Et donc, rien ne te manquera, quand tout viendrait à te manquer si tu as tout quitté pour le Christ. En reprenant 2Co6, 1-10, tu feras preuve d’une grande constance dans les tribulations, dans les détresses, dans les angoisses, sous les coups, dans les prisons, dans les désordres, dans les fatigues, dans les veilles, dans les jeûnes; par la pureté, par la science, par la patience, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sans feinte, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu. Bref, quand on a tout quitté pour suivre Jésus Christ, rien ne manque pour surmonter les épreuves, pour mener une vie ascétique, pour apporter des réponses de qualité aux événements prévus ou imprévus de la vie quotidienne.
Ces choses-là, la bienheureuse Élisabeth de la Trinité l’exprime une fois qu’elle est entrée au carmel de Dijon: “Il n’y a que Lui partout. On le vit, on le respire... Ici il n’y a plus rien, plus que Lui, Il est Tout, Il suffit et c’est de Lui seul qu’on vit. (E. de la Trinité racontée par elle-même/page 46/Ed Foi Vivante)
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23.07.2014

Fericitul Vladimir Ghika, pelerin neobosit în timpul vieţii pământeşti, dar şi după trecerea la Casa Tatălui

Interviu cu părintele Francisc Ungureanu, realizat de Anca Mărtinaș Giulimondi
Radio Vatican, 22 iulie 2014

Anca Mărtinaș Giulimondi: Aflat în trecere prin Roma, părintele Francisc Ungureanu, postulatorul cauzei de beatificare și canonizare a Mons. Vladimir Ghika, a venit în vizită la redacția secției în limba română de la Radio Vatican. Bine ați venit, Părinte Francisc.
Pr. Francisc Ungureanu: Bine v-am găsit.
AMG: În această perioadă estivă, a vacanțelor prin excelență, am dedicat spațiu, în emisiunile noastre, pelerinajelor, călătoriilor ce au ca scop primenirea, regăsirea și edificarea sufletească. De obicei, sunt credincioșii cei care merg în pelerinaj la locuri sfinte, însă există și posibilitatea de a merge la credincioși în pelerinaj cu rămășițe trupești care au aparținut unei persoane sfinte, așa cum a fost pelerinajul cu Moaștele Fericitului Vladimir Ghika. De ce o astfel de alegere, Părinte Francisc?

22.07.2014

A propos du Bienheureux Vladimir GHIKA (45)


Michel PRAT, oblat bénédictin

Monseigneur Vladimir Ghika, dans son livre “Pensées pour la suite des jours” - page 26 Ed. Beauchesne - a écrit:
“Qui n’est pas mortifié, mourra mal.”

Dans la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare (Lc16, 19-30), le mauvais riche n’est apparemment pas mortifié: il fait bonne chère tous les jours et ne partage pas son pain avec celui qui est à sa porte et qui a faim, le pauvre Lazare. Il ne fait donc ni jeûne, ni aumône. Et une fois mort, il est en proie aux pires tortures à l’Hadès. En Mt11, 20-24, Jésus dit que Tyr et Sidon, à la vue des miracles qui auraient eu lieu chez elles, se seraient repenties et donc, au Jour du Jugement, il y aura moins de rigueur pour elles. On peut comprendre ce passage de la façon suivante: elles se sont repenties, donc elles ont fait pénitence, elles se sont humiliées, mortifiées et elles auront une plus belle mort que si elles n’avaient rien fait.

Saint Benoît, Sainte Scholastique, Saint François et Sainte Claire se sont mortifiés durant leur vie - Il suffit d’avoir parcouru leur biographie pour s’en rendre compte - et ils ont eu une bonne mort.

Dans les récits d’un pèlerin russe, publiés pour la première fois en Russie vers 1870, il y a un prince très riche qui mène la vie la plus dissipée, la plus brillante, la plus luxueuse qui soit. Un soir, en se préparant pour aller à un grand bal, il entre en colère contre son valet de chambre et, dans son impatience, le frappe à la tête. Le lendemain matin, le domestique meurt des suites de ce coup reçu. Peu de temps après, le valet de chambre ainsi que d’autres morts, des hommes qu’il avait offensés, des femmes qu’il avait séduites, lui apparaissent en songe et le tourmentent sans cesse. Le prince finit alors par comprendre son infamie, se repentit, se confessa, affranchit tous ses serviteurs et fit le vœu de passer le restant de sa vie dans les plus durs travaux et de se cacher sous l’habit d’un mendiant. A peine avait-il pris fermement cette décision que les apparitions cessèrent. Sa réconciliation avec Dieu lui donna une grande joie et un grand réconfort. Il comprit ce qu’était le paradis et il connut une bonne mort parce que, en particulier, il s’était mortifié.

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03.07.2014

Nuovo libro in italiano sul Beato Vladimir Ghika

Vladimir Ghika.
Il principe Martire
Collana Uomini e donne n. 150
ISBN 8831543712
pagine 144
euro 13,50

Vladimir Ghika, principe rumeno, cresciuto nella fede ortodossa, converti­tosi al cattolicesimo, diventato sacerdote e infine martire, è un’eminente figura del XX secolo. Frequentatore a Parigi della cerchia di Jacques e Raïssa Maritain, negli anni 1925-1929 diede vita alla casa dei Fratelli e Sorelle di San Giovanni, antesignana delle comunità che oggi si consacrano all’evangelizzazione.
Per Vladimir Ghika ogni incontro, in particolare con i poveri, era una li­turgia, la liturgia del prossimo, che significava apertura e disponibilità totali. A ciascuno offriva conforto spirituale e materiale, attingendo la forza dalle lunghe ore di adorazione eucaristica, in una semplice baracca trasformata in cappella.
Tornato in Romania allo scoppio della Seconda guerra mondiale, vi rimase anche in seguito, durante l’occupazione sovietica, svolgendo un’intensa atti­vità nei confronti di giovani, studen­ti, intellettuali, malati e indigenti. I suoi interventi, all’origine di numerose conversioni, attirarono l’attenzione del regime. Arrestato nel 1952 e condannato, fu imprigionato nella fortezza di Jilava, nei pressi di Bucarest. Sebbene torturato e sofferente per la fame e ogni genere di umiliazioni, seppe essere una luce, una presenza di riferimento per i compagni di detenzione. Il suo martirio è la te­stimonianza suprema della sua carità. Morto nel 1952, sarà beatificato il 31 agosto 2013.
A presentarne la spiritualità, alla luce delle tappe fondamentali della sua vita, è ora Mihaela Vasiliu nel libro “VLADIMIR GHIKA.  Il principe martire”, in cui si legge: “Incontrare monsignor Vladimir Ghika è, prima di tutto, comprendere il mistero della sua anima rumena, percorsa dalla ricchezza della cultura francese e abitata dalla luce della fede. Camminare con monsignor Vladimir Ghika significa scoprire l’apostolo di Cristo e seguire l’itinerario della sua vita offerta a Dio e al prossimo. Conoscere monsignor Ghika vuol dire cogliere la sua pienezza d’amore forte come la morte, quell’amore che lo ha portato a sacrificare la vita come martire, a testimonianza della propria fede. Rispondendo all’appello di Gesù, vieni e seguimi, al quale siamo tutti invitati, monsignor Ghika si è lanciato al suo seguito per diventare un testimone della sua risurrezione”.

AUTORI
Mihaela Vasiliu
Di origine rumena, medico, ha insegnato alla facoltà di medi­cina di Bucarest dal 1968 al 1990. Durante il regime comunista, Mihaela e il marito hanno servito la Chiesa del silenzio, andando incontro a parecchi rischi.
Attual­mente vive e lavora in Germania. Fa parte del movimento di preghiera per la santifi­cazione del clero Virgo fidelis, fondato da Vladimir Ghika.

Interviu cu Pierre Hayet

Mgr Ghika au Collège des Bernardins

Memorialul Muzeu Mons. Vladimir Ghika

ABMVG Paris - 17.11.2012

Radio Maria Italia parla di Vladimir Ghika

Monseniorul sub nameti, 02/2012

PARIS, AMBVG, 26 XI 2011

Comemorarea inceputului calvarului Monseniorului cu o expozitie la Catedrala Sf. Iosif din Bucuresti

Arhiepiscopul Ioan Robu a celebrat 67 de ani de viața în "compania" Monseniorului

6 noiembrie 2011, Arhiepiscopul Ioan Robu despre Monseniorul

Conferinta domnului Andrei Brezianu la Montreal

Foto Montreal 3/09/2011

Comemorare mons. Vladimir Ghika

Lansare carte MONSENIORUL

Cuvântul domnului academician Eugen Simion

Cuvântul domnului profesor Neagu Djuvara

Cuvântul doamnei conferenţiar Monica Broşteanu

Cuvântul domnului cercetător Emanuel Cosmovici

Cuvântul doamnei profesor Francisca Băltăceanu

Cuvântul doamnei cercetător Lucia Teodor

Cuvântul ÎPS Ioan Robu, Arhiepiscop-Mitropolit de Bucureşti